lundi 13 février 2012

C'est le jeu ma pauvre Lucette



Niveau : B1

Objectifs pragmatiques :

Comprendre ce qui est induit dans la publicité

Objectifs linguistiques :

Concordance de temps avec la subordonnée de condition « si »

Objectifs socioculturels :

Les jeux de hasard

Rendre compte de l’impact de la publicité



Compréhension globale :

1.    Combien de personnes voit-on à l’image ?

2.    Combien de personnes parlent ?

3.    Quel est l’objet principal de la scène ?

4.    Comment s’appelle la femme ?


Retranscription :

-        T’es prête ?

-       Hein?

-       Je te disais, j’me lance.

-       Quoi ?

-       J’me lance

-       Australie !

-       Ah non… Pas encore !

-       Bah on tombe dessus, c’est le jeu ma pauvre Lucette.

-       T’as pas autre chose ?

-       Alors on va relancer la boule...

-       Hein ?


Compréhension finalisée :

  1.    Au bruit que l’on entend derrière, imaginez ce que la femme est en train de faire. 

  2.    A quoi jouent les personnages ? Quel est le principe du jeu ?

  3.    Sur quoi tombe l’homme ?

  4.    Pourquoi l’homme doit-il relancer la « boule » ?

  5.    Pourquoi la femme ne veut-elle pas aller en Australie ?

  6.    L’homme dit : « C’est le jeu ma pauvre Lucette » ? Que veut-il dire par là ?

  7.    Pour quelle société la publicité est-elle tournée ? Avez-vous déjà entendu parler de cette société ?

Remarque : L’expression « C’est le jeu ma pauvre Lucette » est devenue une expression courante utilisée par les français. Il est possible d’entendre des personnes parler ensemble et utiliser cette expression. Cela prouve à quel point la publicité peut avoir un impact important sur nos habitudes langagières !


Expression écrite :

Si vous deviez gagner au Loto, que feriez-vous de votre argent ?
Ecrivez un petit texte d’une vingtaine de lignes.


Un peu de grammaire…

On utilise l’indicatif après les conjonctions de subordination suivantes : si, pourvu que, pour peu que, à supposer que, selon que, suivant que, à moins que, au cas où, …

Exemples :

-       Si vous venez, je serai heureuse (indicatif présent)

-       Si vous veniez, je serais heureuse (indicatif imparfait)


Le temps du verbe de la subordonnée introduite par si voit le temps de son verbe varier en fonction du temps du verbe de la principale.


1/ Le verbe de la principale est à l’indicatif : celui de la subordonnée est au même temps que celui de la principale

Exemple :

Si tu te conduis ainsi, tu perds toute chance de réussir.


2/ Le verbe de la principale est au conditionnel présent, celui de la subordonnée se met à l’imparfait de l’indicatif :

Exemple :

Si j’avais de l’argent, j’achèterais une voiture. (« avais » : imparfait de l’indicatif ; « achèterais » : conditionnel présent.)


Retenez :
L’indicatif présent dans la subordonnée indique quelque chose de réalisable, d’envisageable, de presque « palpable »
L’indicatif imparfait dans la subordonnée indique quelque chose de l’ordre du rêve, presque irréalisable.


Attention : On ne dit jamais : si j’aurais de l’argent… !

Petit aide-mémoire : les « si » n’aiment pas les « rais » (les poissons-scie n’aiment pas les poissons-raie »)


Expression orale :

Une personne sur 1 906 840 gagne au loto, faisait souvent de nombreux envieux.

Que pensez-vous des jeux de hasard ?
Mettez-vous par deux et défendez votre point de vue. L’un joue souvent et l’autre pas du tout…
5 minutes par rôle.

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